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Un deuxième album de Lesneu, ça se fête ! Victor est retourné à Lesneven dans la maison de son enfance, et en est sorti avec un nouvel opus entièrement chanté en français, qu’il a confié aux copains brestois de Music From The Masses. Avec son groupe (de potes) fantastique, Victor prendra ses quartiers dans un Club qu’il connaît bien, pour nous faire danser et rêver sur sa pop planante et mélancolique.
L’occasion également de découvrir sur scène les nantais de Dear March aux chansons délicates et lumineuses pour cœurs tendres. Âmes sensibles, welcome !
LESNEU
Lesneu pour Lesneven, ville de son enfance où Victor trouve refuge pour composer.
C’est là qu’il a enregistré dans sa chambre d’ado “Lovin’” et “Bonheur ou Tristesse” une musique gorgée d’émotion et de sincérité que Victor pousse en chantant dans un décor de Légo Star Wars et de BDs Lanfeust. Une tristesse qui fait danser, portée par cette voix et ces belles mélodies entre The Walkmen et Beach House, qui le mène vers les scènes des plus chouettes festivals du genre, Château Sonic, Hello Birds, Freaks Pop Festival, Les Trans Musicales et dans une virée à travers la France et la Belgique à bord du bus de Miossec, qui l’amène à jouer solo à la salle Pleyel.
Depuis Vic’ a installé son studio dans la chambre convoitée depuis toujours, celle de son grand frère. Ce nouvel environnement lui a inspiré un album entièrement chanté en français, qui sortira début 2022 chez Music From The Masses.
DEAR MARCH
Ils sont nés dans les années 90, mais ont débuté leur groupe en fantasmant la substance propre à une certaine pop eighties. Celle, tissée d’une main de maître par Prefab Sprout ou Talk Talk. Comme étrangers à leur époque, les trois Dear March se posent hors du temps eux qui, pour polir un morceau, avouent prendre des semaines, des mois, voire des années si nécessaire. Perfectionnistes, Arthur (chant, guitare), Tanel (guitare) et Romain (batterie, claviers) sont aussi - et avant tout - dotés d’une rare sensibilité, qui les rapproche in fine d’une famille musicale bien d’aujourd’hui : celle des cœurs tendres, tiraillée entre les souvenirs joyeux et la mélancolie du temps qui passe. Aussi délicates que lumineuses - à l’image de ce « cher mois de mars », encore d’hiver et déjà du printemps - les chansons de Dear March sont surtout éminemment addictives. Qu’elles prennent la forme de pop songs ultimes ou de ballades folk atmosphériques, elles sont la preuve éclatante de l’éternelle supériorité d’un songwriting classique sur les phénomènes de mode. (Matthieu Chauveau)